Facteurs prédisposants et aggravants
Facteur prédisposant : la génétique
Vous l’avez compris l’origine est a priori bien génétique mais il a été démontré que les facteurs environnementaux jouent un rôle non négligeable et peuvent induire sa traduction clinique et influencer son degré d’expression. Ça tombe plutôt bien, puisque c’est sur ceux la que l’on va pouvoir agir !!
Facteurs aggravants : environnementaux
L'alimentation et le surpoids
Il semblerait que l’alimentation joue un rôle prépondérant dans l’apparition de la maladie.
En effet, la plupart du temps, les aliments industriels sont trop riches, trop énergétiques (sans parler du fait que le propriétaire donne souvent plus que la dose prescrite sur le paquet, pour faire plaisir à son chien, ou dans l’espoir qu’il prenne de la masse musculaire) et le chien grandit trop vite. Il devient ainsi trop lourd pour ses articulations encore fragiles.
Des études réalisées sur des labradors ont montré qu’en remplaçant 1/3 de la ration par des haricots verts, on diminuait considérablement le risque d’apparition de la maladie.
Attention donc à la qualité de l’alimentation mais aussi à la quantité!
Surveiller le poids du chien pour éviter la surcharge sur les os et articulations.
Le simple fait de faire maigrir le chien suffit parfois à supprimer les boiteries !
L'exercice
Tout le monde s’accorde à éviter tout traumatisme à un chien n’ayant pas terminé sa croissance. Seront prohibés les escaliers, les carrelages glissants, les exercices soutenus, les sauts, les jeux brutaux, etc…
Ainsi, il sera préférable de ne pas stimuler le chien et de le laisser se gérer.
On évitera de partir en footing avec son chiot, on ne l’emmènera pas non plus en randonnée toute la journée.
Cependant, attention à ne pas tomber dans l’excès inverse. Un chiot a besoin d’un exercice quotidien pour lui permettre de développer une bonne musculature. Dans l’idéal, de petites sorties répétées au parc pour se balader tranquillement à son rythme, jouer avec d’autres chiens et se sociabiliser au maximum.
Le simple fait de bloquer l’accès aux escaliers peut parfois suffire à supprimer les boiteries !
La mobilité et l'équilibre global du corps
Celui ci n’est pas cité dans les publications mais de mon point de vue ostéopathique il me semble prépondérant!
En effet l’arthrose est un cercle vicieux que l’on pourrait présenter ainsi.
Plus la douleur est importante, moins l’articulation est mobile, plus le liquide synovial s’appauvri, plus l’articulation dégénère et plus ça fait mal… Et la boucle est bouclée! C’est une réaction normale du corps dans le but d’immobiliser l’articulation douloureuse en soudant les deux abouts osseux.
Les vétérinaires agissent sur l’inflammation et la douleur (anti-inflammatoires), ou l’articulation elle même (chirurgie), nous autres ostéopathes casseront ce cercle vicieux en agissant sur la mobilité… diminuant ainsi la douleur et stabilisant l’évolution de la maladie.
Une séance ostéo peut souvent supprimer les boiteries et un suivi ostéo permet d’éviter les récidives !